La monnaie des «rebelles» au IXe siècle en al-Andalus: un demi dirham inédit de Daysam ibn Ishāq

Abstract

En este artículo se presenta una moneda inédita acuñada a nombre de Daysam ibn Ishāq, el rebelde que controló la región de Tudmīr durante la crisis que afectó a al-Andalus a finales del periodo emiral. De todos los poderes locales surgidos en ese momento, fue el único del que se conocen monedas. A día de hoy, se tiene noticia de tres ejemplares, dos de ellos de procedencia andalusí y otra desconocida, a los que se suma ahora un cuarto hallado en la zona de Orán junto a otras monedas norteafricanas. Se trata de un semidírham acuñado en el 273 H., la fecha más antigua conocida hasta el momento, que sigue el modelo abbasí / aglabí en el reverso. El uso de este modelo en otra pieza acuñada con anterioridad a la expedición organizada por el emir contra Daysam ibn Ishāq del año 283 H. permite conocer los cambios tipológicos que evidencian el grado de independencia o sumisión a Córdoba y confirmar el impacto de dicha expedición a través de su reflejo en las emisiones monetarias.

Cet article présente une pièce inédite frappée au nom de Daysam ibn Ishāq, le rebelle qui contrôlait la région de Tudmīr pendant la crise qui a touché al-Andalus à la fin de la période émirale. De tous les pouvoirs locaux qui ont émergé à cette époque, c’est le seul pour lequel des monnaies sont connues. À ce jour, étaient répertoriés trois spécimens (deux d’entre eux provenant du sud de l’Espagne et un autre d’origine inconnue), auxquels s’ajoute maintenant un quatrième trouvé dans la région d’Oran (Algérie) avec d’autres pièces de monnaie nord-africaines. C’est un demi-dirham frappé en 273 AH, la plus ancienne date connue à ce jour, et dont le revers suit le modèle abbasside/aghlabide. L’utilisation de ce modèle par une autre pièce frappée avant l’expédition organisée par l’émir contre Daysam ibn Ishāq en 283 AH permet de connaître les changements typologiques qui témoignent du degré d’indépendance ou de soumission à Cordoue et confirment l’impact de ladite expédition sur les émissions monétaires.